The early modern period witnessed a dramatic increase in the migration, expulsion and exile of social groups and individuals around the globe. The physical movements of religious refugees triggered widespread, ongoing migrations that shaped both the contours of European colonialist expansion and the construction of regional, national and religious identities. Human movements (both real and imagined) also animated material culture; the presence of bodies, buildings, texts, songs and relics shaped and reshaped the host societies into which immigrants entered. Following exiles and their diasporic communities across Europe and the world enables our exploration of a broad range of social, cultural, linguistic and artistic dynamics, and invites us to reconsider many of the conceptual frameworks by which we understand ‘Renaissance’ and ‘Reformation’.
This conference invites a sustained, comparative and interdisciplinary exploration of the phenomenon and cultural representation of early modern migrations. It also aims to consider how the transmission and translation of material, textual and cultural practices create identity and cross-cultural identifications in contexts animated by the tension
between location and dislocation. While often driven by exclusion and intolerance, the exile/refugee experience also encouraged emerging forms of toleration, multiculturalism and notions of cosmopolitanism. In a period in which mobility was a way of life for many, identifications rooted in location were often tenuously sustained even as they could be forcibly asserted in cultural representation.
Deadline for Submissions: 31 January 2011
Centre for Reformation and Renaissance Studies
Marjorie Rubright
Nicholas Terpstra
Stephanie Treloar
La période pré-moderne a été le témoin d’une expansion spectaculaire des migrations, des expulsions et de l’exil de groupes sociaux et d’individus tout autour du globe. Les déplacements physiques des réfugiés religieux ont déclenché un mouvement vaste et continu de migrations qui ont formé à la fois les contours de l’expansion coloniale européenne et la construction d’identités à un niveau régional, national et religieux. Les déplacements humains (à la fois réels et fantasmés) ont aussi donné vie à une culture matérielle; la présence d’institutions, de bâtiments, de textes, de chansons et de vestiges ont façonné et refaçonné les sociétés d’accueil dans lesquelles les immigrants sont arrivés. Suivre les exilés, leurs communautés et diasporas à travers l’Europe et le monde nous permet d’explorer un spectre étendu de dynamiques sociales, culturelles, linguistiques et artistiques, et nous invite à reconsidérer les cadres conceptuels de notre compréhension de la ‘Renaissance’ et de la ‘Réforme’.
Ce colloque invite à une exploration approfondie, comparative et interdisciplinaire du phénomène des migrations et de ses représentations culturelles à l’époque pré-moderne. Il a aussi pour ambition de reconsidérer le rôle de la transmission et de la traduction de pratiques culturelles, matérielles et textuelles dans la création d’identités et d’identifications transculturelles dans des contextes où domine la tension entre l’enracinement et le déracinement. Alors qu’elle est souvent le fruit de l’exclusion et de l’intolérance, l’expérience de l’exil et du refuge a aussi favorisé l’émergence de nouvelles formes de tolérance, de concepts de multiculturalisme et de cosmopolitisme. Dans une période où la mobilité constituait un mode de vie très répandu, les identifications fondées sur l’enracinement dans un lieu avaient peu de force bien qu’elles soient parfois fortement revendiquées dans les représentations culturelles.
Date limite pour soumettre une proposition de communication: 31 janvier 2011
Centre for Reformation and Renaissance Studies
Marjorie Rubright marjorie.rubright@utoronto.ca
Nicolas Terpstra nicholas.terpstra@utoronto.ca
Stephanie Treloar crrs.vic@utoronto.ca